La Martinique est sûrement le territoire la plus connue des Antilles françaises, mais que savez-vous vraiment de cette île aux mille facettes ? On parie qu’on vous apprend quelque-chose dans cet article ? C’est parti pour 5 fun-facts sur la Martinique !
Une sucrerie sur toute l’île
Si on avait dit à un propriétaire de sucrerie de la fin du 19e siècle que son industrie allait s’effondrer, et sa fortune avec, il nous aurait sûrement ri au nez. Force est de constater que ce fut le cas. Dans les années 1880 il y avait plus de 500 usines de production de sucre de canne sur l’île. Aujourd’hui, en 2022, il n’en reste plus qu’une, au nord-est de l’île, à Galion. La crise économique consécutive à la Seconde Guerre mondiale et le développement du sucre de betterave ont été les principaux artisans de cette chute rapide. Néanmoins, la canne à sucre reste importante sur le territoire et est encore la deuxième production de l’île, après la banane.
Les multiples noms de la Martinique
Vous connaissez peut-être son surnom le plus populaire, l’île aux fleurs, qu’elle doit à la profusion de fleurs sur sa terre et à la diversité de ces dernières. Mais connaissez-vous d’autres patronymes ? Elle est aussi appelée « Jouanacaëra », ce qui signifie « île aux iguanes » en langue caribe. On surnomme également la Martinique l’« île des revenants », surnom tiré du roman éponyme de Roger Vercel.
Terre de littérature et de combat
Terre d’Aimé Césaire, de Frantz Fanon et de Joseph Zobel, la Martinique brille aussi par la force des convictions de certaines de ses plus illustres personnalités. On ne peut, par exemple, pas parler d’identité martiniquaise sans parler d’Aimé Césaire, instigateur, avec d’autres personnalités africaines comme Sédar Senghor, du mouvement de la « négritude », ou de Joseph Zobel, auteur du très grand roman de « La Rue cases-nègres ». Derrière ces illustres personnalités qui n’ont cessé de démontrer leur identité noire et surtout martiniquaise, toute une génération d’auteurs engagés a émergé.
Une population métissée
Dire que la Martinique est une terre uniquement à forte identité noire serait une énorme insulte. Il y a un peuple martiniquais, mais il y a plusieurs origines, corollaire du mode de peuplement de l’île. Ainsi, au cours de l’histoire il y a eu un brassage entre indiens, africains, amérindiens, asiatiques et européens. Et ce mélange se ressent dans toutes les sphères de la culture martiniquaise, du bèlè (danse martiniquaise aux origines européennes et africaines) au gratin de bananes jaunes. C’est aussi cette diversité qui fait la beauté de l’île aux fleurs.
Un climat qui peut surprendre certains
Chose à laquelle les métropolitains ne sont peut-être pas habitués, c’est le climat en Martinique. Même s’il y fait principalement beau dans l’année, la Martinique (comme le reste des Antilles françaises) a, quand-même, deux saisons bien distinctes. La période de carême de janvier à juin, qui correspond à la saison sèche. Et l’hivernage, de juillet à octobre, qui correspond plus à une saison des pluies, donc avec une augmentation des averses et de l’humidité. Pourtant, peu importe la saison, la température sur terre ne descend presque jamais en dessous des 20 degrés Celsius et il fait globalement bon.
Il y a encore énormément de choses à dire sur la Martinique, mais si vous voulez en savoir plus le mieux reste encore d’aller sur-place non ? Réservez tout de suite votre voyage avec Séjours Antilles, ainsi vous pourrez aussi nous partager vos anecdotes.